Description
De Dibombari Mbock
Langue : Français
502 Pages
Éditeur : Kiyikaat Éditions
Code : 571
Il faut croire que le dévoilement méthodique de l’origine de l’homme anatomiquement moderne entrepris par les savants de bonne foi, ainsi que le rôle de l’Afrique dans la formation, la sauvegarde, et la transmission des sciences universelles, doit certainement une part de son auréole actuelle à la lumière vive qui éclaire désormais les chemins de la Connaissance bien souvent obscurcis par les constructions imaginaires d’une littérature prolifique sur l’inégalité des races et invariable sur la hiérarchisation des couleurs de la nature. « La vérité est éternelle » écrivait Joseph-Anténor Firmin dans son essai sur l’Égalité des races humaines. L’ouvrage d’avant-garde présentait au public électrisé par les louanges laborieuses de Gobineau et les autopsies fantaisistes de Broca quelques pépites noires, inédites, ensevelies sous la boue des Lumières. À cette époque, la révolution des faits rapportés par le tout nouveau membre de la Société d’Anthropologie de Paris appela une virulence accrue de la part des savants qui la combattait. La voix du Sage se perdit dans le tumulte. Mais, aujourd’hui elle reparaît seule, debout, claironnante, proclamant partout où vivent les hommes que les Hellènes, éducateurs de toute l’Europe, ont été les élèves de l’Afrique. Cette Afrique contre laquelle on a tant écrit. Le Dieu Noir passe en revue les grands sujets d’Histoire qui intéressent le Peuple Noir. Il s’inscrit bien modestement en droite ligne des travaux de vulgarisation entrepris par les historiens Africains du 20e siècle parmi lesquels Cheikh Anta Diop et Joseph Ki-Zerbo tiennent une place de choix. Le 21e siècle, le nôtre, sera celui de la réhabilitation de l’histoire et de la culture du Peuple Noir, colonnes sur lesquelles prendra appui la véritable Renaissance Africaine, puisqu’il y va désormais de la survie.