Les chevaux de bois

20.00$

De Roger Edmond

Langue : Français

215 Pages

Editeur : CIDIHCA

Code : 634

« Les chevaux de bois » est un récit d’amour et d’apprentissage. Amour filial, relation privilégiée entre un fils et son père à l’ombre de qui, l’auteur-narrateur – Régor ou Roger – s’instruit sur les choses, les gens, le monde, l’histoire, la politique, les inégalités sociales et du sort dans des dialogues fructueux. Au coeur de ce récit, un élément féérique et merveilleux : l’acquisition d’un carrousel, d’un manège de chevaux de bois par le père qui l’exploite en le mettant au service de la population de Coraux-Vert. Il fait le bonheur et la joie de toute la jeunesse, la fierté de la famille ; et même, il fait des envieux dans la grande ville toute proche de Jémine. Ce carrousel ou manège devient, par extrapolation, la métaphore centrale, du roman, dans sa forme qui, loin d’une narration chronologique et exhaustive de ce stade de vie, fait tourner dans la tête du créateur et aux yeux du lecteur des faits heureux ou pénibles, des épisodes et anecdotes qui ont balisé et jalonné une enfance. Donc, pas de linéarité vraie ; mais pas de déconstruction temporelle non plus, comme le veut une certaine esthétique contemporaine et jusqu’auboutiste. C’est la ronde des souvenirs et des leçons qui orienteront la sensibilité sociale du jeune Régor, et – qui sait – ses futurs choix de carrières. Fils de spéculateur de café, et de négociant, Roger Edmond de très tôt, a été proche du monde paysan victime d’abus et d’injustices de toutes sortes qui l’ont révolté. Tragédies de moeurs et de coutumes. Un style soigné, appliqué, relevé, émouvant et chaleureux, qui ne manque pas de littérarité. De la joie et du drame ; quelques  »lòdyans » réalistes. On ne s’ennuie pas à la lecture de ce beau livre qui, en filigrane, fait allusion à la dictature duvaliériste.

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