La femme noire dans le discours littéraire haïtien
29.95$
De Gérard Étienne
Langue : Français
300 Pages
Editeur : Editions du Marais
Code : 086
Gérard Etienne nous amène « sur un terrain où, pour la première fois, le Noir lui-même va démystifier un patrimoine sémiotique fondé sur la ségrégation de la femme noire opposée à la Brune, à la Mulâtresse ou à la femme blanche. » Gérard Etienne tente ainsi de nous montrer le parallèlisme et la complémentarité des discours racistes et haineux avec le discours littéraire haïtien. L’auteur a repéré « dans les productions littéraires haïtiennes les mêmes signes répulsifs et obsessionnels qu’il a analysés dans son essai La Question raciale et raciste dans le roman québécois ».la même configuration de signifiants racistes recoupe les énonciations où l’autre est perçu comme une choses non marquée. Il existe une phénoménologie raciste qui semble résister à la transgression et au dépassement. Dans des sociétés fraîchement libérées de l’esclavage ou du colonialisme, les variables racistes demeurent incorporées aux superstructures sociales. De sorte que la classe dominante (ou le groupe qui possède le savoir) théorise un ensemble de symptômes qui expriment un pacte symbolique avec la déchirure humaine. Poète, romancier, essayiste et journaliste, emprisonné et torturé en Haïti, Gérard Étienne s’est exilé au Québec en 1964. Ayant étudié à l’Université de Montréal puis à l’Université de Strasbourg, il a enseigné la linguistique et créé et dirigé le module Information-communication à l’Université de Moncton où il a formé de nombreux journalistes. Dissident de la première heure, combattant l’idéologie totalitaire, il a subi une agression d’ordre politique en 1993 à Montréal, pour ses articles sur les dangers de l’anarchie et du populisme en Haïti. Mémorialiste de son époque, auteur d’une trentaine de livres traduits en plusieurs langues, il voulait que s’instaure en Haïti une Révolution (tranquille). Ses écrits, devenus des classiques, restent toujours d’actualité.
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